NOUVELLES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES SUR LA POLLUTION PLASTIQUE DANS L’OCÉAN.

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NOUVELLES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES SUR LA POLLUTION PLASTIQUE DANS L’OCEAN

 

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LES ÉQUIPES SCIENTIFIQUES D’EXPÉDITION 7E CONTINENT TRAVAILLENT À COMPRENDRE PLUS PRÉCISEMENT L’IMPACT DU PLASTIQUE DANS L’ENVIRONNEMENT ET ÉVALUER LES CONSÉQUENCES SUR LES ÉCOSYSTEMES ET L’HOMME.

1- LE PLASTIQUE, MATERIAU NON BIODÉGRADABLE, NE DISPARAIT PAS DANS LA NATURE MAIS SE FRAGMENTE EN NANO PARTICULES.

Deux publications scientifiques mettent l’accent sur la fragmentation en nano particules du plastique : « Marine plastic litters : the unanalyzed nano-fraction », publié dans la revue Environmental science : nano et « Understanding the Fragmentation Pattern of Marine Plastic Debris », publié dans la revue Environmental Science & Technology [1]. Nous savons que les déchets plastiques passent de la taille de macro débris à celles de micro et nano débris, expliquant ainsi que des 8 à 10 millions de tonnes rejetées chaque année dans l’océan mondial, on n’en observe qu’une infime partie flottant à la surface de l’océan.

2- LES DÉCHETS PLASTIQUES DANS L’OCÉAN CHANGENT DE STRUCTURE PHYSICO CHIMIQUE.

To what extent are microplastics from the open ocean weathered? (Ter Halle, environmental pollution 2017)
Au travers de cette étude, Alexandra Ter Halle et son équipe ont pu déterminer une caractérisation physico-chimique approfondie des microplastiques collectés dans l’Atlantique Nord en Juin 2015.

Il est démontré que le vieillissement photochimique fragilise les microplastiques, devenant ainsi très friables. Oxydés, ils sont aussi plus cristallins que le plastique original. Ces travaux montrent aussi que la longueur des chaines polymériques se raccourcit significativement par rapport au plastique de départ.

Alexandra Ter Halle, chercheur CNRS et responsable scientifique Expédition 7e Continent conclut que « Les microplastiques, très altérés par rapport au plastique initial ont une structure qui devrait être prise en compte lors des tests d’évaluation toxicologique dans la mesure où leurs interactions avec les organismes seront différentes du plastique initial ».

3- LES DÉCHETS PLASTIQUES DANS L’OCÉAN SONT DES RADEAUX POUR LES MICRO ORGANISMES, LES DÉPLACANT AINSI VERS DES ZONES OÙ LEUR PRÉSENCE ETAIT INCONNUE AUPARAVANT.

Plastics in the North Atlantic garbage patch : A boat-microbe for hitchhickers and plastic degraders (Debroas, Science of the total Environment 2017)

Au travers de cette étude, l’équipe s’est attelée à caractériser le lien entre nature du polymère, taille du débris et espèce colonisatrice dominante. En d’autres termes comprendre les micro-organismes qui se développent sur les débris de plastiques.

Les études précédentes avaient soulevé inquiétudes (i.e présence de pathogènes) ou espoirs (i.e. dégradation rapide des plastiques) mais la réalité reste, comme toujours, plus complexe. De façon inattendue, cette étude montre que les plastiques hébergent un plus grand nombre d’espèces microbiennes que l’eau de mer avoisinante : les plastiques seraient-ils alors un hot-spot de diversité ?

Selon Didier Debroas, auteur de l’étude « Dans tous les cas, il existe une diversité originale, variant en fonction de la nature du polymère (polyéthylène, polystyrène…) et constituée de nombreuses espèces affiliées à des micro-organismes étrangers au milieu marin. ».

Il distingue également des espèces en étroites associations, formant ainsi un biofilm à la surface des plastiques, d’espèces « auto-stoppeuses », pathogènes ou non, profitant de ce substrat pour se véhiculer autour du globe. Ce biofilm se caractérise par une sur-expression de voies métaboliques impliquées dans la dégradation de polluants chimiques mais l’implication des micro-organismes dans la dégradation des plastiques des océans reste encore à explorer.

EN CONCLUSION, LE MICROPLASTIQUES SE FRAGMENTENT EN PARTICULES MICROSCOPIQUES QUI POTENTIELLEMENT IMPACTENT LES PLUS PETITS ORGANISMES VIVANTS, LES ÉTUDES DE TOXICITÉ SONT À DÉVELOPPER SUR LES DÉCHETS TROUVÉS DANS L’OCÉAN ET LES ÉTUDES SUR LA DÉGRADATION DU PLASTIQUE PAR LES MICRO ORGANISMES SONT À APPROFONDIR À PARTIR DES ECHANTILLONS PROVENNANT DE L’OCÉAN.

CES CONSTATS RENFORCENT L’URGENTE NÉCESSITÉ DE CONTINUER A ETUDIER LA POLLUTION PLASTIQUE DANS L’OCÉAN.

TOURNÉE PÉDAGOGIQUE GOLFE DU LION EN JUILLET 2017 – VULGARISER LA SCIENCE POUR FAIRE PRENDRE CONSCIENCE ET SENSIBLISER.

Expédition 7e Continent organise du 06 juillet au 06 août prochain une tournée pédagogique à destination du public, des acteurs locaux industriels et politiques pour les sensibiliser à la dispersion des déchets plastiques.

Patrick Deixonne et son équipage Expédition 7e Continent se rendront dans 10 villes et ports de la région Occitanie dans l’objectif de sensibiliser le grand public aux enjeux de la pollution plastique et de la protection de l’océan mondial.

VISUELS EN HD ET INTERVIEWS SUR SIMPLE DEMANDE

CONTACTS EXPEDITION 7E CONTINENT

Olivier DUBOCAGE odubocage@revolutionr.com Tel +33 626 317 622
Gilles BROISE gbroise@revolutionr.com Tel +33 609 464 388

À PROPOS DE EXPÉDITION 7e CONTINENT
UNE URGENCE PARTAGÉE : COMPRENDRE ET RÉDUIRE LA POLLUTION PLASTIQUE
POUR UNE PLANÈTE PRÉSERVÉE.

AUCUN OCÉAN N’EST PRÉSERVÉ PAR LA PRÉSENCE MASSIVE DE PLASTIQUES
QUI VÉHICULENT PERTURBATEURS ENDOCRINIENS, MÉTAUX LOURDS, POLLUANTS ET QUI SONT AUTANT DE PIÈGES POUR LA BIODIVERSITÉ ET AVEC UN IMPACT PROBABLE SUR LA SANTÉ HUMAINE.

IL EST GRAND TEMPS DE COMPRENDRE, D’EXPLIQUER ET D’AGIR.
EXPÉDITION 7E CONTINENT, ŒUVRE POUR UN OCEAN PRÉSERVE EN COMBINANT DES SAVOIR-FAIRE SCIENTIFIQUES, PÉDAGOGIQUES, MÉDIATIQUES STRUCTURÉES AUTOUR DE L’ACTION ET LES SOLUTIONS.

L’EXPÉDITION 7E CONTINENT EST UNE ASSOCIATION À BUT NON LUCRATIF
PRÉSIDÉE PAR FRANCIS VALLAT, FONDÉE ET DIRIGÉE PAR PATRICK DEIXONNE,
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES EXPLORATEURS FRANÇAIS, RECONNUE D’INTÉRÊT GÉNÉRAL

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