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Patrick DEIXONNE

Navigateur, Explorateur, Chef de mission

Il faut faire en sorte que notre société prenne conscience des impacts qu’elle peut avoir sur la mer, cet espace qui appartient à tous et duquel nous dépendons fortement. Qu’elle réalise l’urgence de la situation sur la problématique des déchets et réagisse rapidement afin que nous ne léguions pas des océans de plastiques aux générations futures.
Aujourd’hui, on sait que tous les déchets ne viennent pas par hasard se réfugier dans les océans. Ils sont jetés par nous tous, dans les rues, au bord des routes et finissent dans les ruisseaux, les rivières et finissent leur séjour dans les océans…[showhide type= »post1″ more_text= »Suite… » less_text= »Cacher… »]
Voilà des années que l’homme rejette une grande partie de ses déchets dans les eaux, les eaux de cette planète bleue sont devenues une grande décharge et l’avenir de l’être humain est en danger. Sur la surface des océans, on compte 270 000 tonnes de déchets plastiques. Mais dans les fonds marins, c’est bien pire : le volume des déchets est de l’ordre de quelques dizaines de millions de tonnes.
Mais rien n’est perdu, car nous sommes arrivés dans une période charnière, ou nous changeons d’époque. La nouvelle génération, a acquis ce que j’appelle une conscience environnementale. Et l ‘environnement prends le pas sur l’économie. Les citoyens que nous sommes, avons de plus en plus de moyens de dénoncer les abus et inévitablement nous changeons notre mode de consommation ce qui oblige aux entreprises de s’adapter et d’avoir de moins en moins d’impact sur l’environnement si elles ne veulent pas être hors course de ce nouveau système économique plus respectueux de notre planète.
Les mentalités évoluent .C’est en nous rassemblant que nous parviendrons à trouver des pistes d’amélioration et mettre en place des solutions efficaces. On peut tous apporter sa pierre à l’édifice. Nous avons tous un rôle à jouer dans ce combat. Il est fini le temps de la dénonciation et de la confrontation ONG/entreprises/politiques, place aujourd’hui à la réconciliation et à l’action. Rien ne peut se faire sans la communion de toutes les parties prenantes : les explorateurs découvrent et témoignent, les scientifiques étudient et démontrent, les populations réagissent, les industriels innovent et s’adaptent et les politiques règlementent.
Personnellement, je me souviens des opérations que menait le Commandant Cousteau qui rassemblait des scientifiques, des aventuriers mais aussi des peintres, des écrivains, des cinéastes etc… Leurs messages délivrés s’adressaient ainsi à une multitude de personnes d’horizons divers. C’est grâce à ses actions que nous avons pu changer notre vision des océans .Mes expéditions tendent à rassembler très modestement à tous ces potentiels. C’est de cette manière que nous pourrons toucher le plus grand nombre et faire prendre conscience de la plastification des océans. Je suis aussi persuadé que les enfants sont la chance de demain. Contrairement aux générations précédentes, ils auront conscience que le profit passe bien après le respect de notre environnement, les bons gestes deviendront pour eux et leurs enfants, des automatismes. Et en cela, j’y crois fermement.
Deixonne Patrick[/showhide]

Une URGENCE partagée :
comprendre et réduire la pollution plastique pour une planète préservée.

Près de 80% de la pollution en mer provient des continents. L’océan est impacté par la présence massive de plastiques. 10% des plastiques fabriqués annuellement se retrouvent déversés dans l’océan. Nous fabriquons 300 millions de tonnes par an. Selon une étude publiée dans le journal scientifique Plos One en 2015, on estime à 270 000 tonnes la pollution plastique présente à la surface de l’océan. Les plastiques peuvent persister dans l’environnement marin pendant des décennies, voir e des siècles. La pollution plastique dans le milieu marin est reconnue comme une menace globale pour l’environnement. L’impact des débris de plastique sur la faune marine et la santé humaine n’est pas encore complètement évalué. De la même taille que certains organismes planctoniques, les micro-particules de plastique sont ingérées par les poissons et mammifères marins se nourrissant de plancton. Les effets indirects sur la faune marine et la chaîne al imentaire demandent à être mieux décrits. Une pollution chimique peut être associée à la pollution plastique, soit parce qu’initialement les plastiques contiennent des additifs potentiellement toxiques, soit parce qu’ils absorbent des polluants organiques persistants (POP) et métaux lourds pendant leur parcours dans l’environnement. Comme les plastiques vieillissent et se décomposent dans l’eau de mer, la libération des substances les plus polluantes devient possible. Ainsi, les plastiques pourraient amener des polluants chimiques dans des zones qui seraient a priori sans impact anthropique. Les débris de plastique constituent des vecteurs de transport d’espèces nouvelles et potentiellement nuisibles au sein de ce qui a été appelé la « plastisphère ».

Il est grand temps de COMPRENDRE, d’EXPLIQUER et d’AGIR.
Expédition 7e Continent, œuvre pour un océan préservé en combinant des savoir-faire scientifiques, pédagogiques, médiatiques structurées autour d’un engagement commun par l’action et les solutions.

POURQUOI LES EXPÉDITIONS « 7E CONTINENT » ?

Nos expéditions ont pour objectif de faire connaître plus en détail l’ampleur de cette pollution.
Situé dans des eaux peu concernées par la navigation marchande et le tourisme, le problème n’intéresse que les écologistes et les scientifiques. La communauté internationale ne s’en soucie guère pour l’instant. Il est important de s’y rendre pour étudier et médiatiser le phénomène.

Chaque expédition s’accompagne d’un volet pédagogique ambitieux. Nos expéditions servent à apprendre, à témoigner, à partager et au final à proposer une autre approche plus responsable sur la production, la consommation et le traitement des matières plastiques.

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