Le plastique : d’une fin tragique à une fin « magique »
Le plastique est une gangrène pour notre écosystème. Nous savons qu’il faut une minute pour créer un sac plastique, qu’en moyenne nous l’utilisons vingt minutes et qu’ensuite, il infecte notre planète pour plusieurs siècles.
Et si cela changeait ? Et si le plastique n’avait plus un destin tragique, mais qu’au contraire, il devenait fantastique ?
Oui le plastique pollue, mais il existe des moyens alternatifs pour lutter contre cette pollution, c’est: l’Eco-conception.
Nous connaissons déjà les plastiques composés à base d’algue tel que l’Algopack qui est composé à 100 % de matière végétale ou Algoblend qui lui est composé à 50% d’algues et 50% de plastique. Les avantages de ces deux produits sont qu’ils disparaissent au bout de douze semaines contrairement aux deux cent cinquante ans d’un plastique à base de pétrole, mais aussi qu’ils créent un développement vertueux basé sur l’économie circulaire et le recyclage.
Des initiatives plus fortes existent telles que l’interdiction totale des sacs plastiques dans certaines villes ou pays. Par exemple, les habitants de La Rochelle et ses environs demandent l’interdiction d’ici fin 2015 de la distribution de sacs plastiques jetables ou à usage unique et non biodégradables. Cette interdiction fut mise en place à San Francisco en 2007, dans l’optique de « Zéro Déchet » d’ici 2020.
Il existe également des solutions alternatives plus ludiques avec la solution des emballages (plastiques) comestibles. Le système est le même que les pastilles à film solubles des machines à laver qui se dissolvent au contact de l’eau. Celles-ci deviennent biodégradables au contact de l’eau. Le fait que l’emballage se dissout lors du rinçage du produit ou au contact de la salive si nous le consommons directement, permet d’éviter les déchets supplémentaires. Ne vous en faites pas pour tout ce qui est de l’hygiène du produit consommé, l’emballage sera doté de propriétés antimicrobiennes.
Si cela vous inspire, vous pouvez toujours faire un saut au WikiBar (4 Rue du Bouloi, 75001 Paris) et déguster une WikiPearls (yaourt avec une peau comestible à la place du pot).
De plus selon certaines rumeurs, nous pourrions y ajouter des propriétés antioxydants, en plus d’être bon pour notre planète, cela serait un complément alimentaire pour notre bien-être.
En route vers un futur propre avec les Expéditions 7° Continent.