Les thématiques scientifiques

La plastisphère

Cette terminologie fut proposée par Erik Zettler (US) en 2013 dans un article scientifique. Avec son équipe, ils furent les premiers à faire une analyse génomique du biofilm bactérien qui se développe sur les plastiques. Ils ont constaté que les bactéries qui se développent sur le plastique ne sont pas naturelles au milieu marin. Elles sont en effet différentes de celles qui vivent libre dans l’eau de mer. Nous approfondissons ces travaux, nous cherchons à comprendre comment la plastisphère se développe en fonction de la nature et la composition du plastique. Nous nous intéressons aussi au transport d’espèces invasives par le plastique. Par exemple nous étudions le transport de micro-algues potentiellement toxiques. Nous nous penchons également sur la présence éventuelle de polypes de méduse qui pourraient se servir du plastique comme support pour se développer. Nous regardons également la présence éventuelle d’œufs d’insectes marins. Les halobates (insectes marins) pourraient-ils aussi se servir des plastiques comme support de vie ?

Laboratoires associés

  • Le Laboratoire de Microbiologie Génomique et Environnement (LMGE) est impliqué pour étudier la caractérisation génomique de la population microbienne de la plastisphère. Les voies métaboliques seront étudiées sans amplification (méta génomiques/métatranscriptomes).
  • Le Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement (ECOLAB) s’intéresse également à la plastisphère et en particulier au transport éventuel par les plastiques de micro-algues toxiques (les dinoflagellés).
  • Muséum national d’histoire naturelle (MNHN, Paris) est impliqué pour étudier un insecte marin, l’halobate marin, et son interaction possible avec les débris de plastique flottants.
  • Laboratoire d’Océanographie Microbienne (LOMIC) UMR7621